Frankreich Doping Geschichte(n)
Le Suivi Longitudinal – die medizinische Langzeitunteruchungz
Mennetry: Le Suivi Médical Longitudinal Controlé (S.M.L.C) – die Entstehungsgeschichtes
Die medizinische Langzeituntersuchung – Le Suivi Médical Longitudinal Controlé (S.M.L.C) – spielt in Frankreich in Verbindung mit der Dopingproblematik seit Langem eine große Rolle. Die Gesundheit des Sportlers steht dabei im Mittelpunkt. Mit Hilfe regelmäßiger Untersuchungen möchte man gewährleisten, dass der Athlet keine gesundheitlichen Schädigungen davon trägt. Gleichzeitig können diese Untersuchungen Auskunft darüber geben, ob eventuell Dopingmittel zum Einsatz kamen. Daher wurden diese Untersuchungen immer auch in Zusammenhang mit der Doping-Prävention gesehen.
Die Ergebnisse dieser Untersuchungen dürfen nicht zu Dopinganschuldigungen führen, dürfen auch nicht an die Dopingkontrollbehörden weiter gegeben werden, aber sie geben doch einen gewissen Aufschluss darüber, wie und ob Doping verbreitet ist. Das hat in der Vergangenheit durchaus zu öffentlichen Warnungen verantwortlicher Ärzte geführt, die z. B. bei Radsportlern ernsthafte Hinweise auf EPO-Missbrauch gefunden hatten und Alarm schlugen.
Andererseits führten diese Pflichtuntersuchungen dazu, dass Sportler ihnen misstrauisch gegenüber standen und versuchten, diese Termine zu umgehen.
Die Arbeit von Nicolas Mennetrey stellt die Geschichte dieser Langszeituntersuchungen bis zum Jahr 2000 vor dem Hintergrund der französischen Anti-Doping-Gesetzgebung dar:
>>> N. Mennetrey: LE SUIVI MEDICAL LONGITUDINAL CONTROLE (S.M.L.C)
2000 Le Suivi Biologique Longitudinal
Mit der Verschärfung der Dopingproblematik Ende der 1990er Jahre und in Verbindung mit dem Antidoping-Gesetz von 1999 wird auch die Untersuchungsbandbreite erweitert und die hierfür nötige Infrastruktur verbessert. Gesetzlich geregelt wurden diese Maßnahmen 2006.
Man spricht jetzt von Suivi Biologique.
Prof Jacques Mercier vom Centre Hospitalier Universitaire in Montpellier führte 2000 entsprechende Untersuchungen durch und erläuterte in einem Interview mit dopage.com am 31.5.2000 seine Erfahrungen.
cest normal que le suivi biologique soit fait dans une structure indépendante hospitalière telle que le CERAMM qui centralise tous les résultats. Les gens qui viennent pour le suivi biologique, sont pris en charge et prélevés au CERAMM. Ensuite, c’est nous qui dispatchons les dosages dans toutes les unités qui réalisent les mesures. Les résultats qui viennent de ces unités sont centralisés ce qui permet de traiter chaque cas de manière très ordonnée. Tous les résultats sont repris sous forme de synthèse qui rappelle tous les paramètres de mesures qui sont effectués. L’interprétation qui est faite n’est pas une interprétation de contrôle antidopage : on signale que certains paramètres sont élevés et c’est transmis au médecin fédéral ainsi qu’au sportif.
…
Les textes disent que nous devons faire deux à trois interventions par an. Mais si la personne satisfait à son premier suivi biologique et ne vient pas au second, nous n’allons pas le reconvoquer car ce n’est pas notre rôle. Notre travail consiste à être prestataire de service : un sportif pour nous est un patient comme un autre mis à part que nous travaillons, dans ce cas particulier, sous l’angle préventif.
D’ailleurs dans le suivi biologique, en aucun cas le mot dopage apparaît. Ce suivi peut être, par exemple, utile pour la personne qui fait du vélo à outrance et qui a un déficit en ferritine ; ce travail n’est donc pas forcément lié au contexte de dopage. On peut constater un déséquilibre ionique et tout un tas de chose qui ne touchent pas au dopage. Notre mission est de protéger la santé des sportifs et c’est pour ça que nous avons un champ d’action qui est beaucoup plus large que celui du dopage. En effet, même si ce dispositif a été mis en place dans un contexte de dopage, nous ne faisons en aucun cas du contrôle antidopage. Si quelqu’un est positif, je ne suis ni habilité ni assermenté pour traiter cette situation.
Au début, les équipes souhaitaient nous envoyer les prélèvements ou que l’on aille les prélever sur place ; nous avons catégoriquement refusé car au delà des problèmes hospitaliers que cela posait (transport de produits sanguins), recevoir des échantillons dont on ne sait pas d?où ils proviennent n’était pas possible. Il faut savoir que ces méthodes sont acceptées dans le privé : là aussi je ne ferai pas d’interprétations. Il faut savoir que même si nous ne faisons pas du contrôle antidopage, nous suivons des règles fixées par l’Union Cycliste Internationale et, par exemple, un taux hématocrite supérieur à 50% empêche le sportif d’avoir sa licence.
…
J’ai surtout le sentiment d’appartenir au mouvement de la protection de la santé du sportif. Quand on voit l’argent qui circule dans le sport et la pression qui est mise sur les sportifs, il ne faut pas s’étonner qu’après ils se dopent. J’essaie de me placer dans la protection de la santé des jeunes : c’est notre rôle de biologiste de faire ce genre de chose.
2004
2004 gibt es weitere Ergänzungen und Präzisierungen.
Die offizielle Erläuterung lautete 2004:
Le suivi biologique des sportifs de haut-niveau
Qu’est-ce que c’est ?
Dans le cadre de sa politique de protection de la santé des sportifs et de prévention du dopage, le ministère de la Jeunesse et des Sports a souhaité mettre à la disposition des fédérations olympiques délégataires un outil scientifique adapté.
Il s’agit d’un dispositif transitoire destiné à faciliter les conditions de mise en oeuvre d’un suivi médical et la réalisation des examens biologiques spécialisés.
Ce dispositif devrait permettre de prendre en compte la grande dispersion géographique des sportifs et les difficultés de prise en charge rencontrées pour les examens de prévention.
Ses objectifs
• Protéger la santé des sportifs
• Vérifier que les charges d’entraînement et de compétition sont bien tolérées par le sportif
• Prévention du dopage
ATTENTION : Il est important de noter que ce dispositif n’est pas un contrôle antidopage et qu’il n’entraîne pas de sanctions disciplinaires.
A qui s’adresse-t-il ?
Ce suivi a concerné les athlètes présélectionnés par leur fédération pour les JO de Sydney en l’an 2000, et, dans le cadre d’une étude pilote avec la fédération française de cyclisme, les cyclistes ELITE 1 et ELITE 2.
Ce dispositif devrait s’adresser en 2001 à tous les sportifs figurant sur les listes de la Commission Nationale des Sportifs de Haut-Niveau.
Quels sont les conditions de ce suivi ?
Réalisé avec le consentement éclairé du sportif, ce service qui est pris en charge par le ministère, consiste à analyser de manière longitudinale 3 à 4 prises de sang annuelles réalisées par des laboratoires dont la liste a été établie par la Direction Générale de la Santé.
Quels sont les examens pratiqués ?
Cinq bilans sont réalisés :
• Bilan hématologique : analyse le métabolisme du fer et la stimulation de la production de globules rouges (Paramètres étudiés : NFS, Plaquettes, Réticulocytes, Hémoglobinémie plasmatique, Hémoglobine réticulocytaire, Ferritine, Récepteurs solubles de la transferrine, Erythropoïétine, CRP).
• Bilan hormonal : analyse les fonctions de l’hypophyse, des glandes sexuelles, de la glande thyroïdienne et de la glande surrénale (Paramètres étudiés : FSH, LH, TSH, Testostérone, Cortisol, Ostéocalcine, IGF1).
• Bilan métabolique et calcique : analyse les facteurs de risques cardiaques et vasculaires et de carences en calcium (Paramètres étudiés : Calcium, Glycémie, Cholestérol, Triglycérides).
• Bilan hépatique et musculaire : analyse les fonctions du foie, du muscle et du pancréas (Paramètres étudiés : TGO, TGP, Protidémie, Bilirubine, LDH, Phosphatases Alcalines, Gamma GT, Lipasse, CPK).
• Bilan rénal: apprécie la fonction du rein (Paramètres étudiés : Ionogramme, Créatinine, Urée, Acide Urique).
Que deviennent les prélèvements sanguins ?
Afin de respecter le secret médical, deux exemplaires des résultats sont produits : l’un est directement destiné au sportif concerné, l’autre au médecin fédéral.
2006
Ab dem 16. Juni 2006 gilt folgende gesetzliche Regelung (Arrêté du 16 juin 2006 ):
… L’article L.231-2 du Code du sport prévoit en effet que la première délivrance d’une licence sportive est subordonnée à la production d’un certificat médical attestant l’absence de contre-indication à la pratique des activités physiques et sportives, valable pour toutes les disciplines à l’exception de celles mentionnées par le médecin et de celles comportant des risques particuliers conformément à l’arrêté du 28 avril 2000 … .
Enfin, pour les sportifs désirant faire de la compétition, l’article L.231-3 du Code du sport précise que la participation aux compétitions sportives organisées ou agréées par les fédérations sportives est subordonnée à la présentation d’une licence sportive attestant la délivrance d’un certificat médical mentionnant l’absence de contre-indication à la pratique sportive en compétition, ou, pour les non licenciés auxquels ces compétitions sont ouvertes, à la présentation de ce seul certificat ou de sa copie certifiée conforme qui doit dater de moins d’un an.
Ces dispositions sont renforcées pour la population des sportifs de haut niveau et des sportifs inscrits dans les filières d’accès au sport de haut niveau. En effet, afin de dépister puis de limiter les risques sanitaires liées à la pratique sportive de haut niveau l’article L.231-6 du Code du sport prévoit l’organisation par les fédérations sportives, d’une surveillance médicale particulière de cette population.
Pour les sportifs de haut niveau et les sportifs inscrits dans la filière d’accès au haut niveau (environ 17000), l’arrêté conjoint des Ministres des sports et de la santé du 16 juin 2006, définit la nature et la périodicité des examens médicaux qui sont assurés dans le cadre de cette surveillance.
Ils se composent chaque année de deux examens médicaux comprenant à chaque fois un entretien avec le médecin du sport, un examen physique, des mesures anthropométriques, un bilan diététique, des conseils nutritionnels, un bilan psychologique (Assuré par le CPS), de deux recherches par bandelette urinaire, une fois par an ces examens sont complété par un examen dentaire, une électrocardiographie de repos, un bilan sanguin pour les plus de 15 ans. Tous les 4 ans une épreuve d’effort maximale doit aussi être réalisée. D’autres examens complémentaires spécifiques à certaines disciplines sont exigés.
…
Enfin certaines fédérations peuvent décider d’inscrire des examens complémentaires autres que ceux décrits réglementairement qui doivent figurer au règlement médical fédéral préparé par la commission médicale de chaque fédération sportive concernée, adopté par le Comité Directeur de la fédération et approuvé par le ministère de la jeunesse, des sports et de la vie associative. S’agissant des examens biologiques, ils ne doivent surtout pas être considérés comme des examens de dépistage indirect de substances dopantes pouvant aboutir à des procédures disciplinaires. Leur objectif est avant tout préventif afin de rechercher d’éventuelles anomalies biologiques qui pourraient être à l’origine ou les conséquences de véritables pathologies liées à la pratique sportive. … (Ziate stammen von der www.sportetpsychologie.fr/10.html , heute nicht mehr abrufbar)
2013 FFC-Bilanz
Armand Mégret, Chefmediziner des Französischen Radsportverbandes FFC, erläuterte 2013 vor der Senatskommission:
Dans la fédération, je suis indépendant : son organigramme montre que je ne rends de compte qu’à son président. J’avais mis en place un suivi médical longitudinal contrôlé dès 1998, avant la loi Buffet. La surveillance médicale réglementaire est réglé par une loi de 2006, que nous appliquons au titre d’une délégation de service public. Elle impose une surveillance clinique et une exploration fonctionnelle; un test d’effort préalable est requis tous les ans.
En 2013, nous avons réussi pour la première fois à avoir le même protocole sur nos quarante-sept plateaux techniques. C’est ce que nous réalisions depuis 1999 pour le suivi biologique : voilà quatorze ans que tous les cyclistes subissent de deux à quatre prélèvements annuels selon qu’ils sont juniors ou professionnels : tout le monde a les mêmes obligations et nous avons la même attitude envers tous. Nos prélèvements sanguins mesurent les mêmes paramètres que ceux du passeport hématologique qui mesure trois paramètres et décèle la prise d’EPO. Cette numération est inclue dans notre suivi.
Je dispose au siège d’une assistante. Elle adresse pour chaque prise, pour chaque examen, une lettre à chacun des 1 200 coureurs. Le sportif se rend dans un laboratoire d’analyses biologiques ou sur un plateau technique. Les résultats sont ensuite transmis sous forme numérique suivant des modalités sécurisées. Le médecin fédéral reçoit la totalité des résultats, le médecin régional ceux des amateurs et le médecin d’équipe ceux de la population dont il a la charge.
Je peux exploiter ces données sur mon ordinateur personnel. Je dispose pour chacun de ses résultats des valeurs sur plusieurs années, je peux ainsi les comparer aux valeurs normales, mesurer l’évolution des paramètres. Il faut parfois du temps pour que les profils se normalisent. Nous pouvons cibler, déterminer les conduites à tenir pour chaque anomalie et les modalités de prise en charge. Les contre-indications médicales sont à effet immédiat.
Parce qu’une cortisolémie basse représente un risque sanitaire, que la prise de corticoïde ait été licite ou non, c’est un no start pour le coureur. Cela a été le cas lors des derniers 4 jours de Dunkerque comme lors des championnats de France professionnels 2012.
En 2012, nous avons suivi 1 200 coureurs dont 224 professionnels. La ligue professionnelle a demandé que ces derniers aient le même suivi que les amateurs – il n’en est pas de même dans tous les sports. La même année, nous avons répertorié 272 anomalies et il y a eu 68 contre-indications à effet
immédiat, une mesure administrative qui impose au coureur de rendre sa licence au président de son comité ou de la fédération. Il ne la récupère qu’après des visites d’experts. L’individu qui ne respecte pas les obligations de suivi est lui aussi passible d’une contre-indication administrative.
Raynaud/ Brun/ Tirel/ Mercier: Le Suivi Biologique Longitudinal des Sportifs de Haut Niveau, Monpellier